Le principe retenu est celui d'un oscillateur "Armstrong" (du moins une variante, puisque l'oscillateur Armstrong a son circuit accordé dans le circuit de base et non de collecteur)
à circuit résonnant LC (circuit "bouchon") dans le collecteur. Il a comme avantages:
-de ne pas nécessiter de prise intermédiaire sur la self.
-de ne nécessiter qu'un condensateur unique (C4) dans le circuit oscillant
-d'obtenir une fréquence d'oscillation ne dépendant (presque) que de L2 et C4
On ne perdra pas de vue que dans le cas de selfs à spires jointives, une capacité répartie entre-spires est présente et vient s'ajouter à C4.
Il en est de même de la capacité (très faible) collecteur-base du transistor. D'autre part les fils de connexion des éléments constituent dans le cas
de selfs de moins de 3 spires et de petit diamètre (moins de 2mm), une part non négligeable de l'inductance.
Il est simple de déterminer la valeur de l'inductance de la self par la formule de Thomson. On peut utiliser une feuille de calcul Open Office pour ne pas s'embêter...
ou une calculatrice programmable voire un prédiviseur de fréquence, un ATmega8 faisant tourner un programme ad-hoc et un afficheur donnant directement la valeur de la self..."
La résistance de 47 ohm doit être soudée directement sur l'embase BNC. Elle permet d'adapter la sortie à l'impédance du câble et de rendre
l'oscillateur "relativement" insensible à la présence du fréquencemètre. Je dis "relativement" parce qu'en VHF...
Le potentiomètre P2 permet de règler la polarisation du transistor afin d'obtenir une oscillation propre, dépourvue d'harmoniques.
Mais pour ça, un analyseur de spectre est le bienvenu. Ensuite, avec un peu de pratique, on se rend immédiatement compte si la fréquence mesurée est correcte ou totalement invraisemblable.
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